cap Morgiou
Plongeons dans le bassin du Mucem

DIGUE DES CATALANS : PROPOSITION DE BALISAGE POUR UNE ZONE APAISEE, PLUS SURE ET NON POUSSE AU CRIME
POUR UN ATTRAIT TOURISTIQUE ET SPORTIF SUPPLEMENTAIRE DE LA VILLE DE MARSEILLE

Constats :
– Il y a de plus en plus de pratiquants de la nage en eau libre, en particulier au large de la plage des Catalans, et tous se plaignent de devoir affronte d’énormes dangers en allant nager autour de la digue toute proche. En effet, on peut apercevoir à toutes heures dans la zone de multiples nageurs avec ou sans bouées de nage. Les pratiquants de la nage en eau libre qui réalisent le tour de la digue des Catalans se trouvent en situation de danger car :
La délimitation des bouées dites des 300 mètres où la vitesse est limitée à 5 noeuds (moins de 10 km/h) est réduite à sa portion congrue, et ce balisage permet tacitement aux embarcations à moteur de naviguer à grande vitesse au sud de la digue. La loi maritime ne l’autoriserait pas car à moins de 300 mètres de la côte ou d’une digue, ou d’un îlot, il faut obligatoirement naviguer à moins de 5 noeuds, voir arrêté http://reglementation-polmer.chez-alice.fr/Textes/arrete_prefectoral_19-2018.pdf
Les pratiquants de la nage en eau libre viennent ici depuis la plage des Catalans, d’autres assez nombreux sont des grands sportifs ou sportifs adhérents du Cercle des Nageurs de Marseille, d’autres viennent depuis la Corniche Kennedy : Petit Pavillon, Peron, Vallon des Auffes, malmousque, Maldormé, Fausse Monnaie, etc. De plus il y a à toute proximité le musée subaquatique des Catalans qui draine également une population de nageurs.

Propositions : balisage avec bouées jaunes aux vrais 300 mètres, c’est à dire jusqu’à environ le milieu de la digue. Créer une zone « interdite à la navigation à moteur » entre la digue et le rivage, comme cela est déjà fait entre la côte et les îlots d’Endoume.

Avantages :
– Sécurité renforcé pour tous
– Responsabilité : en cas de grave accident, la configuration actuelle pourrait mettre en cause les autorités municipales et maritimes.
– Les pilotes de bateaux à moteur ne seraient pas mis en situation de navigation dans une zone où de multiples nageurs évoluent
– Attraits touristique et sportif pour la ville de Marseille
– Cerise sur la digue : faire de cette digue une zone de non prélèvement, réserve maritime qui permettrait de par sa configuration un repeuplement naturel de poissons tels que chapons, corbs, murènes, fielas ou congres, sars communs – pointus – veirades – tambours de belles tailles, poulpes et surtout mérous, toutes espèces pourchassées en permanence, sans oublier les apogons, les castagnoles roses, les cigales de mer, les langoustes et les homards… Ce repeuplement serait un atout touristique phénoménal pour les adeptes de la plongée et du snorkeling, ainsi qu’un atout pour les pêcheurs professionnels et amateurs aux proches alentours car les espèces essaiment, on appelle cela l’effet réserve bien connu à Carry le Rouet, à Cerbère Banyuls, à Port Cros, à Scandola, etc. Voir nos propositions à ce sujet https://libres-nageurs.fr/reserves-marines/

  • Sécurité plus : Une petite bouée ronde à 20 ou 30 mètres du nord de la digue des Catalans pourraît peut-être éviter des drames. On voit souvent de grosses embarcations, des ferries et aussi de plus petites, passer très près de la digue à toute vitesse. Il faut se souvenir du drame du Costa Concordia, 32 morts et un énorme gachis… Une conjonction d’éléments contraires serait à même de provoquer ici un drame : mauvaise visibilité, courants, houle, plusieurs bateaux qui se croisent qui à babord qui à tribord, un ou des pilotes inconscients ou inattentifs, des apprentis planchistes ou dériveurs au milieu, et ça peut être la cata.

Possibles inconvénients : les embarcations, en particulier les 3 ou 4 bateaux de pêche professionnelle, qui naviguent depuis le Vallon des Auffes vers le Vieux Port auraient un parcours allongé d’environ 400 mètres. Mais s’ils respectent la règlementation de naviguer à moins de 5 noeuds, leur grand intérêt est de passer par le Nord de la Digue (voir illustrations) et voici le calcul comparatif avec une vitesse d’à peine 10 noeuds (il naviguent beaucoup plus vite)
Vallon des Auffes – Vieux-Port en faisant le tour de la digue des catalans 1426 m à 10 noeuds soit 1,426 : 18,52 km/h = 7,6 minutes
Vallon des Auffes – Vieux-Port direct à 5 noeuds soit 1080 m : 9,26 km/h = 11,6 minutes
– En cas de mer forte de Sud-Ouest (rares coups de Labbé), le passage par le Nord est plus mouvementé. Dans ces cas de force majeure, la loi maritime autorise les mises à l’abri…

Digue des Catalans
La Digue des Catalans vue depuis la Corniche
Le phare de la digue des Catalans
Le phare de la digue des Catalans

Proposition de Balisage aux Catalans

Proposition de balisage autour des Catalans
Proposition de balisage autour des Catalans

Itinéraire Sud Vallon des Auffes / Vieux Port

Itinéraire Vallon des Auffes / Vieux Port
Itinéraire Vallon des Auffes / Vieux Port

Itinéraire Nord Vallon des Auffes / Vieux Port

Itinéraire Nord Vallon des Auffes / Vieux Port
Itinéraire Nord Vallon des Auffes / Vieux Port

TEMOIGNAGE / ACCIDENT

J’ai fait des recherches dans ma collection d’agendas Quo Vadis qui va de 1976 à 2011 et j’ai retrouvé la date de l’accident, le 7 octobre 1988. Mon ami et équipier de pêche sous marine s’appelait Dominique C., 35 ans, marié et papa d’une petite fille. Il était membre du club « Mutuelle Sports et Loisirs de Marseille », section Plongée et Chasse sous marine dont la base se situe à Callelongue.
Son corps avait été repéré par un promeneur depuis la corniche, depuis le pont de la Fausse Monnaie. Il avait été déposé à l’Institut Médico-Légal du Pharo et ses obsèques ont été célébrées le 13 octobre 1988.
L’accident est dû au passage d’un bateau de plaisance qui venait du port de la Pointe Rouge et qui se dirigeait vers le Vieux Port. Dominique chassait (avec une bouée de signalisation) dans le secteur indiqué sur la carte jointe. Il semblerait que ce jour là, la mer était un peu agitée et le pilote du bateau à raccourci sa route en longeant la cote d’Endoume au lieu de passer derrière l’ile Degaby. Il a heurté Dominique et l’hélice ne lui a laissé aucune chance. Le bateau devait certainement avoir une vitesse supérieure à celle de 5 nœuds requise dans la bande des 300m.
En accord avec les Affaires Maritimes, le WE qui a suivi l’accident notre club avait décidé de mener des recherches sur les lieux de l’accident accompagnés d’autres clubs de plongée amis et ce, sous le contrôle des autorités. Nous avions retrouvé entre autres, son arbalète, une palme et surtout la ceinture de plomb dont un des plombs portait une trace de coup d’hélice. Une enquête avait été ouverte et je crois que le bateau et son pilote avait été identifiés.
Voila ce que je sais sur sur cette triste histoire qui réveille en moi un douloureux souvenir. Michel M.

Zone d'accident et de recherches
Zone d'accident et de recherches
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