cap Morgiou
Plongeons dans le bassin du Mucem

Avant d’aller à l’eau

Alimentation

La question de l’alimentation revient souvent : faut-il ou non manger avant ? Chacun a ses préférences en la matière. Beaucoup de nageurs tolèrent très bien de réaliser leur activité à jeun, avec l’avantage d’éviter les régurgitations alimentaires ; et il n’a jamais été prouvé que cela entraînait, chez un individu présumé sain, un risque particulier.
De même, longtemps controversée, l’existence de problèmes liés à une mise à l’eau immédiatement après un repas semble bien relever d’une croyance.
S’hydrater est important et conseillé dans tous les cas.

Ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas se substituer à la responsabilité personnelle de chaque nageur. L’association ne pourra être tenue pour responsable en cas d’accident.

S'alimenter !

Bananes, fruits

Forme physique

Il est impératif d’être en bonne forme et d’éviter de pratiquer la nage en eau libre si on n’a pas ou peu dormi la nuit précédente, abusé d’alcool ou d’autres substances, si on se sent fatigué.
De même, la prise de certains médicaments peut altérer la vigilance et la réactivité en cas de problème. Le lecteur trouvera plus loin des recommandations émises par les milieux médicaux.

En bonne forme !

Forme physique

Météo

Se renseigner sur la météo de la période de temps et le spot de nage concernés. Attention aux données paraissant atypiques : il est arrivé à certains d’entre nous d’être surpris par une bouffée de mistral très brève, pourtant annoncée. Dans le même ordre d’idée, il se produit quelque fois au cours de l’été un épisode brumeux qui peut faire chuter brutalement drastiquement la visibilité : si on aperçoit des bancs de brouillard à l’horizon, il s’agit d’en tenir compte.
L’idéal est de consulter un site (marine.meteoconsult.fr , windy,  windguru…) qui renseigne sur différents facteurs importants :
* le vent (sa force et sa direction) et la mer de surface dite « mer du vent » : le vent n’est pas seulement désagréable : il agite l’eau, ce qui peut être gênant pour respirer (concrètement, on boit la tasse !), en particulier si on nage sans tuba ; la mer est courte et hachée, on voit très mal les bateaux et autres dangers, ainsi que les repères à la côte. Il peut aussi donner le mal de mer, et créer un courant de surface qui fait dériver.
* la houle (son amplitude et sa direction) : elle crée des ondulations plus ou moins longues qui brassent l’eau en profondeur, ce qui altère la clarté de l’eau et, plus embêtant, peut engendrer des courants importants dont il est difficile de prévoir la force et la direction, y compris si on nage dans un endroit paraissant abrité, avec une mer de surface calme. A noter que, si les vagues d’étrave ou sillages de ferrys ont été accusés d’avoir provoqué des noyades, dans la rade de Marseille les ondulations engendrées par leur passage restent toujours limitées, ne mettent pas en péril et passent rapidement.

La température de l’air et de l’eau
La température indiquée pour l’eau n’est pas toujours fiable. Elle déterminera le port éventuel de la combinaison, selon sa propre sensibilité (cf. paragraphe équipement).
Dans tous ces domaines, chacun se créera son expérience et pourra ensuite comparer les données collectées avant avec les conditions réelles rencontrées, et donc savoir ce à quoi il doit s’attendre en fonction de ce qui est annoncé. Il ne faut pas hésiter à demander sur place quelles sont les conditions, présentes et à venir.

Météo marine

Météo marine
Météo marine

Consignes et idées reçues

« Ne jamais nager seul » : nous avons tous entendu ou lu cette injonction, de bon sens. Pour des raisons pratiques, beaucoup d’entre nous nagent seuls, ce qui est également moins sympa qu’à plusieurs. Ne pas être seul peut néanmoins amener à une impression de fausse sécurité : encore faut-il que la personne avec laquelle on nage puisse secourir. Ce qui sous-entend qu’elle soit très bonne nageuse, sache vous assister, qu’elle soit – encore, si on a déjà des kms dans les bras – au top de sa forme. Elle devrait également disposer d’une réserve de flottabilité pratique pour aider à supporter votre poids, voire d’un moyen de demander du secours. De plus, il ne faut pas être trop loin du bord, faute de quoi elle va s’épuiser ou prendre froid… Bref, être accompagné n’est pas une garantie qui déchargerait de la gestion personnelle de son propre risque.

«Toujours prévenir quelqu’un » (qu’on part nager, dans quel secteur, combien de temps…) : là encore un conseil de bon sens, mais dont l’utilité se limitera au déclenchement bien tardif des secours, voire à permettre de retrouver le corps plus facilement !!

Ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas se substituer à la responsabilité personnelle de chaque nageur. L’association ne pourra être tenue pour responsable en cas d’accident.

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