Lunettes de piscine ou masque léger afin de profiter au mieux des spectacles sous l’eau, plus pratiques qu’un masque type de plongée pour la respiration alternée. Pour profiter pleinement du spectacle sous-marin,  privilégier un masque dit « de chasse » avec verre trempé et silicone, plus encombrant et moins profilé.
Pour les lunettes, selon l’usage, on peut privilégier celles ayant un effet miroir, afin d’éviter l’inconfort visuel provoqué par le soleil. Si on laisse la tête en permanence dans l’eau, un verre clair est sans doute préférable, car les fonds sont plutôt sombres.

Tuba : un tuba frontal avec ou sans valves d’évacuation est le plus efficace et le plus pratique car il ne bouge pas quel que soit l’état de la mer.

Le tuba a l’avantage de permettre respirer sans trop de dommages lorsqu’il y a du clapot ou des vagues.

Attention toutefois, veiller à ne pas choisir un modèle trop haut ou trop étroit, car il y a danger de réinspirer du gaz carbonique. Pour cette raison, certains nageurs de longues distances choisissent des modèles sans embout et sans valve siphon.

Protection d’oreilles pour les nageurs longues distances. La notion de protection recouvre contre divers corps étrangers, saletés, déchets qu’on peut croiser dans l’eau et qui pourrait être sources d’otite, sans que cela soit démontré, et contre le froid. En effet, l’exposition prolongée et continue dans le temps, des conduits auditifs à l’eau froide entraîne un risque de leur fermeture progressive par développement de la paroi osseuse en réaction.
Un inconvénient signalé est une légère diminution de la perception des bruits, et une possible gêne subjective.

Par expérience, les bouchons d’oreilles se perdent facilement, aussi éviter de porter des modèles en silicone « sur mesure » assez onéreux de l’ordre de 100 € ! Les modèles en image sont assez efficaces, et se retirent facilement grâce à la tige que l’on peut faire pivoter, et coûtent de 5 à 7 € selon les commerces.

Les palmes : Elles permettent de nager sur de longues distances. Elles font travailler le bas du corps en sollicitant les muscles des jambes. Plus elles sont longues, plus on va vite, mais aussi plus elles sollicitent les quadriceps. Les palmes de piscine sont trop courtes pour avancer dans une mer avec de la houle ou un peu de courant. Elles nécessitent trop de battements, et augmentent rapidement la fatigue. Les choisir de préférence une taille au-dessus de sa pointure, les pieds gonflant dans l’effort.

Deux modèles performants parmi d’autres : Les Volo Race du fabricant Mares, et pour les (riches) compétiteurs les Go’n’sea carbon nage.  Mais il faut savoir que pas mal de compétiteurs de haut niveau font de très très belles performances avec des palmes légères premier prix.

Bonnet de piscine ou de nage en mer : en silicone ou néoprène selon la saison, l’important étant une bonne visibilité, couleur flashy de préférence !
En hiver, un bonnet de nage en mer, en matériau identique à celui des combinaisons (néoprène) est recommandé. La partie la plus sensible au froid est la tête et mieux vaut la protéger. Encore plus efficace contre le froid : la cagoule. Toutefois, les avis sont partagés : Pour certains, elle est moins commode pour les nageurs sans tuba qui tournent plus souvent la tête que ceux qui nagent avec tuba.

Combinaison de nage : il en existe de plusieurs épaisseurs et de plusieurs types :

La combinaison complète : attention, les combinaisons pour nager en mer sont spécifiques car les coutures ne doivent pas blesser au niveau des épaules, des bras, que ce soit devant, ou derrière à la hauteur du bas de l’omoplate. (Eviter à tout prix les vestes de snorkeling car leurs coutures surtout dans le dos sont abrasives dès que l’on nage plusieurs centaines de mètres).
Se faire conseiller par un professionnel quant à la taille de la combinaison. Elle doit être bien ajustée, afin de limiter l’entrée et la circulation d’eau, et les frottements/irritations. En néoprène, flexibilité et flottabilité sont les maîtres mots. Celles en néoprène lisse permettent de mieux glisser dans l’eau, l’inconvénient étant qu’elles sont plus vulnérables aux accrocs, y compris simplement en les enfilant (ongles). Les combinaisons en tissu type jersey ont les qualités et défauts inverses mais ne sont pas vendues comme des combinaisons de nage. L’épaisseur dépend de sa propre sensibilité au froid. Pour une température d’eau comprise entre 18 et 21 °, une intégrale 2 mm est un bon choix. En dessous, et notamment pour nager en plein hiver, le bon compromis semble être une épaisseur de 3 mm aux articulations, et 4 mm ailleurs pour de meilleures flottaison et protection thermique. L’inconvénient d’une trop forte épaisseur par rapport à la température est, outre l’inconfort d’avoir trop chaud en nageant, le fait que la flottabilité importante peut engendrer une position moins naturelle du corps dans l’eau et rend l’enfilage/déshabillage plus difficile. Les plus épaisses sont également généralement plus coûteuses. Multiplier les combinaisons complique le choix à chaque sortie et alourdit le budget : à l’usage fort peu de nageurs ont deux combinaisons. Il s’agit donc de bien savoir ce qu’on va en faire et se renseigner avant d’en acheter une.

La « souris » ou gilet de néoprène sans manche que l’on porte sous la combi aide bien à supporter l’eau froide.

Le combi short : pratique car il s’enfile plus facilement mais peut-être un peu juste quand l’eau descend à 13 degrés, température moyenne de l’eau en plein hiver à Marseille et ses alentours. En règle générale, il peut vous être proposé des combishorts de triathlon. Ils sont plus fins que les combinaisons complètes.

Le tour de cou en silicone : fortement conseillé pour éviter irritations et même brûlures au niveau du cou. Les tours de cou de combinaison, même souples ne protègent pas de ce genre de désagrément qui devient vite insupportable. Génial produit espagnol « protector de cuello », existe maintenant en 3 tailles.

Les chaussons : plusieurs épaisseurs sont disponibles sur le marché, celle de 2 mm pouvant être un bon compromis permettant de protéger les pieds été comme hiver et isoler l’hiver. Pour pouvoir utiliser les mêmes palmes avec et sans chaussons, choisir des 1.5 ou 2 mm.
Les gants : contrairement aux chaussons, les gants ont tendance à se charger d’eau et à rendre la nage en hiver plus pénible. Rares sont les nageurs d’hiver qui en portent.

Ces conseils sont donnés à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas se substituer à la responsabilité personnelle de chaque nageur. L’association ne pourra être tenue pour responsable en cas d’accident.